Le projet est organisé en 5 Work Packages (WP) interconnectés, et des taches transversales (CCTs), dans lesquelles les approches transdisciplinaires pour co-construire les outils et les solutions avec les gestionnaires sont décrites.
Les WP 1, 2 et 3 permettent une estimation des risques socio-écologiques. Ils visent à quantifier l’exposition thermique passée et future des territoires d’outre-mer du Pacifique (WP1), étudier la sensibilité des récifs coralliens et des espèces aquacoles emblématiques au stress thermique extrême (WP2), ainsi qu’à évaluer la vulnérabilité des sociétés insulaires (WP3). Ces trois WPs impliquent une collaboration étroite entre océanographes, climatologues, biologistes et anthropologues environnementaux pour traiter ces problématiques dans des sites communs en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française.
Les résultats de ces travaux serviront de fondation pour les WP 4, 5 et les tâches transversales (CCT), qui se concentreront sur la conception de solutions et la définition de trajectoires visant à renforcer la résilience climatique en collaboration avec les gestionnaires territoriaux, les associations locales et les populations.
Le WP4 développera des outils d’aide à la décision, tels que des bulletins d’alerte de vagues de chaleur marines (MHW), des cartes de vulnérabilité à long terme et des cartes d’alerte en temps réel, avec une collaboration étroite avec les centres de prévision opérationnelle et les services de données pour garantir la diffusion et la pérennité de ces outils.
Le WP5 testera une gamme de solutions socio-écologiques innovantes pour l’adaptation, afin d’améliorer les chances de réussite de la restauration corallienne, renforcer la tolérance thermique des espèces aquacoles et prévenir des transitions écologiques dramatiques entre coraux et algues.
Enfin, les CCTs verront des experts en sciences de la durabilité et des gestionnaires marins et sanitaires co-concevoir ces outils, tester les solutions, identifier des options de gestion efficaces en cas de crise MHW, et intégrer la gestion des risques dans les politiques publiques.